Publié le 16 décembre 2022
Entre février et juin 2021, une campagne de mesures des particules en suspension PM10 a été menée sur 4 stations littorales de la Manche et de la Mer du Nord. Cette étude a été mise en place par Atmo Normandie et Atmo Hauts-de-France en partenariat avec le LCSQA (Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air), l’IGE (Institut des Géosciences de l'Environnement) et l’IMT Nord Europe (Institut Mines Télécom).
Cette campagne de mesure commune avait pour principal objectif de comprendre l’origine des épisodes printaniers et côtiers de pollution particulaire en augmentation entre 2018 et 2019.
Cette étude a été réalisée dans le cadre du programme CARA (programme de mesures ayant pour objectif la CARactérisation chimique des Aérosols, piloté par le LCSQA) et cofinancée par la Région Hauts-de-France, l’Agence Régionale de Santé Normandie, l'Institut des Géosciences de l'Environnement (IGE) et le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l'Air (LCSQA).
Le rapport publié ce jour a pour objectif de :
- Décrire le travail réalisé dans le cadre de cette étude ;
- Présenter l’ensemble des résultats : comparaison des évolutions temporelles, des origines géographiques et de la composition chimique des particules mesurées sur les 4 stations ;
- Analyser les spécificités des épisodes de pollution en zone côtière.
Un second rapport prévu début 2023 viendra compléter ces premiers résultats. Une seconde analyse des données s’attachera à déterminer plus en détail les sources à l’origine des pointes de pollution particulaire et leurs contributions respectives grâce à l’utilisation d’un modèle source-récepteur.

