Afin de parler de qualité de l’air au quotidien comme il en est avec la météorologie, le Ministère en charge de l’environnement, avec la contribution des associations de surveillance de la qualité de l’air, a mis au point l’indice ATMO en 1994. Véritable « thermomètre » de l’air que l’on respire, cet indice vise à sensibiliser chacun d’entre nous sur ce sujet.
A l’écart des sources importantes de pollution (axes à fort trafic, zone industrielle…), l’indice reste représentatif d’une situation dite de « fond », pollution à laquelle chacun est en moyenne le plus souvent exposé.
C’est une information en tout point du territoire et non plus réservée aux habitants des agglomérations de plus de 100 000 habitants. La diffusion de l’indice peut à présent s’appuyer sur la géolocalisation quelle que soit la commune où l’on se trouve.
Parce que les équipements se sont multipliés pour les mesurer, le nouvel indice prend en compte un cinquième polluant : les PM2.5, particules fines (inférieures à 2.5 microns de diamètre), qui viennent s’ajouter aux PM10 (particules inférieures à 10 microns), au dioxyde de soufre (SO2), au dioxyde d’azote (NO2) et à l’ozone (O3).
Cette prise en compte des PM2.5 répond à une attente des spécialistes de la santé qui attirent toujours l’attention sur les particules les plus fines.
La graduation et la charte de couleurs deviennent celles utilisées par l’Agence Européenne de l’Environnement.
Les voyageurs « sans frontières » s’y retrouveront plus facilement !
6 couleurs sur une échelle allant d’un indice bon à un indice extrêmement mauvais.
Comme pour la météo, l’indice est diffusé la veille et revu le matin pour la journée. Il s’agit donc de prévisions mêlant les résultats de modèles mathématiques, statistiques, incluant les analyses des stations de mesures, et une expertise humaine.
Connaître l’indice de la qualité de l’air permet d’adapter son quotidien, par exemple ses activités sportives ou son mode de déplacement. Pour protéger sa santé et celle des autres.
Il est en particulier conseillé d’être attentif aux recommandations pouvant être diffusées dès lors que l’indice se dégrade : un épisode de pollution peut être sur le point de se produire et nécessiter la mise en place de mesures préfectorales. Il faut rester informé !
L’indice ATMO est mis à disposition de tous sur www.atmonormandie.fr et via la plateforme OpenData.
Page mise à jour le 11 novembre 2025