Atmo France vient de publier sa dernière analyse des inventaires régionaux des émissions atmosphériques réalisés par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA). Ces données locales offrent une vision fine des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle des territoires, un outil essentiel pour piloter la transition climatique et énergétique.
Entre 2010 et 2022, les émissions de GES ont reculé de 21 % en moyenne nationale d'après le Citepa. Les chiffres régionaux présentés par Atmo France apparaissent contrastés, variant entre 11% et 36%, les chiffres de la Normandie se situant dans la moyenne !
Les secteurs émetteurs varient selon les territoires :
- Transport routier en tête dans la majorité des régions,
- Industrie–Énergie–Déchets dans le Grand Est, les Hauts-de-France, la Normandie et la PACA,
- Résidentiel–Tertiaire en Île-de-France,
- Agriculture en Bretagne et Pays de la Loire.
L'industrie, principal moteur de la réduction des émissions
En Normandie, le secteur de l'Industrie – Énergie – Déchets reste le premier contributeur aux émissions de GES, mais c’est aussi celui où la baisse est la plus significative. Cette baisse résulte d'une réduction importante de la consommation énergétique, avec une amélioration des procédés industriels et des évolutions du mix énergétique, mais également des fermetures de sites.
Ces facteurs expliquent aussi en grande partie la baisse observée sur le territoire de la Métropole Rouen Normandie au sein de laquelle les émissions de GES ont reculé de 33% entre 2010 et 2022. Ce résultat place la métropole au 6e rang national parmi les principales agglomérations françaises.
