Qu’est-ce que le pollen ?
Le grain de pollen est l’élément reproducteur mâle des plantes. On distingue deux types principaux de pollens :
Un grain de pollen a une taille microscopique.
La production par les plantes et le transport des grains de pollens sont soumis aux conditions climatiques : température, vent, pluies, humidité… La dispersion par le vent des grains de pollens engendre des différences importantes de concentrations suivant les espèces et les périodes de l’année.
L’allergie Plus de 20 % de la population française souffre d’allergie respiratoire. Le nombre d’enfants allergiques ne cesse d’augmenter. De nombreux facteurs peuvent être à l’origine de ces manifestations : des facteurs environnementaux intérieurs (acariens, poils d’animaux …), des facteurs environnementaux extérieurs (pollens, moisissures…) et/ou des facteurs de pollution atmosphériques (relations triangulaires entre pollution, pollens et allergies). Une allergie au pollen s’appelle une pollinose. Comment se manifeste une pollinose ? Très souvent bénins, les symptômes peuvent être très sévères, voire invalidants (fortes rhinites avec irritations et picotements du nez, crises d’éternuements, conjonctivites et larmoiements…). La pollinose la plus connue est « le rhume des foins » | Comment limiter l’allergie au pollen ? Quelques conseils simples en période de pollinisation :
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Potentiel allergisant des pollens A l’initiative du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), on classe en France les espèces selon un potentiel allergisant allant de 0 à 5 (0 étant un potentiel nul et 5 un potentiel très fort). Dans notre région, les pollens les plus allergisants sont les pollens de bouleau et les pollens de graminées, puis viennent le noisetier, l’aulne, le frêne et le chêne. |
![]() Pollen de bouleau |
![]() Pollen de graminée |
Risque allergique
Chaque semaine, le RNSA fixe le risque allergique en fonction du potentiel allergisant des pollens rencontrés et de leur quantité. Le risque allergique va de 0 (nul) à 5 (très élevé). S’il est important, le patient devra prendre correctement son traitement, voire le renforcer sur conseil de son médecin.
Interaction avec la pollution atmosphérique chimique
Certaines études récentes tendent à montrer que la pollution atmosphérique augmente le risque d’allergie aux pollens (ou pollinose). La progression des concentrations de pollens est supérieure en milieu urbain avec une augmentation de 3% par an au lieu de 1% pour les zones rurales. Cette différence est due aux taux de dioxyde de carbone (CO2) plus élevés en ville.
L’évaluation du risque allergique en Normandie En 2016, il existait 62 capteurs de pollens répartis sur le territoire métropolitain. L’ensemble des données est centralisé par le RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique). En Normandie, deux capteurs de pollens assurent la surveillance :
En parallèle les médecins qui participent au réseau (des généralistes, des pédiatres, des allergologues, des ORL…) surveillent et comptabilisent les symptômes (rhinites, conjonctivites, toux, asthme, etc.) observés chez les patients qu'ils reçoivent chaque semaine. Toutes ces données sont transmises également au RNSA. |
![]() Capteur pollens |
Depuis 2016, le suivi des pollens est complété par un Pollinarium sentinelle®, situé aux Jardins suspendus au Havre. Y sont réunies les principales espèces de plantes (plantain, armoise, graminées…), arbustes et arbres sauvages (bouleau, noisetier…) de la région dont le pollen est allergisant. Plus d’information sur le Bulletin Pollens en page d’accueil. |